POUR UNE THÉOLOGIE DES PROCESSIONS
UN DÉPLACEMENT
SPATIAL EN VUE D'UNE CONVERSION CORDIALE
Paul DE CLERCK
S'il
existe une abondante littérature sur le phénomène social des processions et sur
ses diverses réalisations locales, on ne trouve par contre guère de réflexion
sur sa signification théologique. On risquera donc ici
un essai en ce sens. Le sous-titre de cet article souligne d'une part l'aspect
topographique et physique des processions qui consistent essentiellement en une
marche réalisée en groupe, et d'autre part leur but qui est de contribuer à un
changement des coeurs.
Une procession n'est ni une fuite, ni un exode, ni
même un pèlerinage. Ce dernier en effet est moins lié qu'une procession à un
événement liturgique : on peut organiser un pèlerinage à Lourdes à un
moment qui convient bien au groupe. D'autre part, un pèlerinage peut être
accompli seul : on peut marcher vers Rome, Jérusalem ou Saint-Jacques de
Compostelle sans autre accompagnement que celui de son sac au dos, alors que la
procession est par définition un déplacement collectif.
Processions et pèlerinages ont cependant des points
communs. L'un est la marche, à pied de préférence, même si l'on connaît le
pèlerinage des malades à Lourdes ou ailleurs, accompli en train ou en car. Le
but de ces entreprises consiste effectivement à provoquer une conversion
spirituelle grâce à un déplacement matériel. C'est une expédition physique
réalisée en vue d'une exploration intérieure. On retrouve ici, d'une certaine
manière, le fameux principe énoncé par saint Benoît : Mens concordet
voci ; que l'esprit des moines corresponde à leur voix, concrètement à
l'énonciation des psaumes qu'ils chantent à l'Office divin.
On peut étendre le voeu que comporte cet adage à bien d'autres réalités que le
choeur monastique. Il énonce une des dynamiques les plus profondes de la
liturgie, qui prend les pauvres humains que nous sommes par leur extériorité
pour les mener à une plus grande intériorité. La marche est une réalisation
typique de cette loi spirituelle : en quittant sa patrie, comme a dû le
faire Abraham et comme l'ont fait quantité d'êtres religieux à sa suite, en
pérégrinant vers un lieu indiqué par Dieu, on vise à provoquer un déplacement
intérieur. Corps et esprit ont partie liée, bien évidemment ; dans le cas
des processions et pèlerinages, c'est le premier qui entraîne le second. Car il
s'agit bien d'un « entraînement » spirituel.
Le second point commun entre processions et pèlerinage
est leur caractère institué. Si l'initiative de partir en pèlerinage, pour sa
part, peut être individuelle, il n'en reste pas moins que le pèlerin se met en
marche vers un lieu marqué, grandiose comme Jérusalem ou plus modeste, dans les
environs de chez lui ; il n'invente pas sa destination, mais il se met en
route vers un site religieux qui pourra contribuer d'une manière ou d'une
autre, par son histoire et sa fréquentation, à la réussite de sa quête. Quant à
la procession, elle ne relève aucunement de l'initiative individuelle, mais est
ecclésiale par sa nature même ; elle se fait à jour fixe, en fonction
d'une fête liturgique ou d'un anniversaire, le 2 février, le dimanche des
Rameaux, aux Rogations ou encore le jour de la fête patronale.
Laissons donc les pèlerinages, et concentrons
l'attention sur les processions, objet de notre recherche.
On ne traitera pas ici des processions qui peuvent
avoir lieu au cours de la messe elle-même, telle la procession d'entrée, celles
de l'apport des dons ou de la communion. Il ne sera question que des
processions à l'extérieur de l'église.
Cette note tient à la définition même de la
procession, c'est-à-dire d'un cortège organisé pour une population déterminée.
C'est le peuple chrétien qui est mis en marche et forme « le gros »
de la procession, même si les membres du clergé, en nombre bien moins
important, y prennent place en finale, comme les personnages les plus
considérables ; ceci est particulièrement vrai, bien sûr, lorsqu'il s'agit
d'une procession du Saint Sacrement.
L'ancien Code de droit canonique, plus disert en ce
domaine que le nouveau, définissait les processions de la manière
suivante :
Sous le nom de processions
sacrées sont désignées des supplications solennelles faites par le peuple
fidèle sous la conduite du clergé (a populo fidei, duce clero) en allant
en ordre d'un lieu sacré à un lieu sacré, destinées à exciter la piété des
fidèles, à rappeler les bienfaits de Dieu et à lui rendre grâces, à implorer le
secours divin.
Le premier acteur d'une procession est donc bien le
peuple chrétien, même si le Code ajoutait qu'elle se déroulait « sous la
conduite du clergé », et « en ordre », car on sait les
débordements que ce phénomène populaire peut connaître. La procession du Saint
Cordon de Valenciennes en est un exemple typique, de même que de nombreuses
autres réalisations qui ont été évoquées en ce colloque. Si certaines
processions ont été « récupérées » par le clergé, leur acteur premier
reste bien le peuple chrétien. C'est lui qui apparaît le plus visiblement dans
les processions, à la différence des églises où les regards sont orientés vers
le choeur et le clergé qui s'y tient.
Ce caractère populaire des processions comporte
évidemment des risques ; il entraîne parfois une compréhension peu théologique
de la procession. Ainsi, je me souviens avoir un jour entendu un ecclésiastique
haranguer les fidèles en leur disant : « Par nos prières, nous allons
peser sur le coeur de Dieu » : à croire que nous sommes meilleurs que Lui,
et que nous aurions à Le convertir...On a aussi entendu qu'il fallait
« apaiser la colère de Dieu ». Le risque existe donc de vouloir tirer
Dieu à soi, alors que le mouvement de l'Évangile consiste à attirer le peuple à
Dieu. Nous avons aussi entendu, lors de ce colloque, un conférencier citer
cette phrase : « Dieu lance trois flèches sur le monde pour le punir, mais
Marie les arrête ». Marie, en ce cas, est bien évidemment meilleure que
Dieu lui-même...Pareilles déclarations appellent à une vigilance théologique.
Celui-ci peut-être de nature différente. Souvent il
s'agit d'une apparition, qui se perd dans la nuit des temps comme pour le Saint
Cordon de Valenciennes, ou qui peut être datée précisément comme dans le cas de
Lourdes et des processions qui s'y déroulent. De nombreuses processions, par
ailleurs, sont liées à une fête liturgique : celle du 2 février, de Pâques, des
Rogations, etc. Autre cause encore : le souvenir d'une épidémie, ou d'une
guerre.
Il s'agit le plus souvent d'implorer Dieu en faveur du
groupe humain qui accomplit cette action religieuse ; de Lui demander
d'éloigner les ennemis qui menacent, qu'ils soient militaires ou spirituels,
d'accorder de riches moissons. D'autres processions sont, d'une certaine
manière, symétriques de celles-ci : elles sont organisées en vue de
remercier Dieu de nous avoir prodigué ses bienfaits. Il existe par ailleurs de
nombreuses processions à fonction apotropaïque, destinées à implorer la
protection de Dieu ou de la Vierge Marie ; le Saint Cordon de Valenciennes
se range à l'évidence parmi celles-ci, le cordon de la Vierge offrant une
barrière protectrice contre les velléités de l'ennemi. Ailleurs, et assez
fréquemment, c'est le manteau de la Vierge qui joue ce rôle protecteur.
D'autres processions encore sont organisées dans un but de purification, comme
une lustration. On connaît enfin des processions pénitentielles, où l'on marche
nu-pieds.
Comme tout agir social, un premier effet des
processions est le renforcement de la cohésion du groupe et, en la
circonstance, son édification, tant celle des participants que celle des
spectateurs. On se trouve ici en présence d'un phénomène identitaire, à
fonction centripète. La forte dose de visibilité que comportent les processions
provoque immanquablement son effet ; si elle peut parfois susciter
l'indifférence, voire le rejet, elle cause le plus souvent, et certainement
pour les marcheurs eux-mêmes, le renforcement du sentiment d'appartenance.
En termes plus théologiques, on soulignera la fonction
ecclésiale des processions. Celle-ci est encore renforcée par la présence d'un
ou de plusieurs évêques, ou par le renouvellement des voeux du baptême qui se
réalise en certaines processions. Celles-ci apparaissent ainsi comme une mise
en spectacle de la piété.
On notera également le déplacement des frontières
qu'occasionne la procession. Le religieux envahit le civil, à preuve les
autorisations exigées par les administrations communales pour pouvoir
processionner. Ceci se marque plus fortement depuis 1789 et 1905, mais a d'une
certaine manière toujours existé, en témoignent les nombreux conflits entre les
autorités civiles et religieuses à l'occasion des processions.
Bref, la procession apparaît comme étant de nature
plus ecclésiale que le pèlerinage, surtout si celui-ci comporte aussi des
motivations sportives ou écologiques.
Si le Credo constitue une profession de foi en
paroles, la procession représente une profession de foi en acte. Car il faut se
déplacer pour y venir, puis y chanter, prier, marcher, et cela sans honte, mais
avec une évangélique fierté, avec le bonheur de l'âme.
La procession est en effet une action. Elle consiste
en un processus : il faut se décider à y aller, s'y préparer matériellement
et, espérons-le, spirituellement ; s'y rendre de bon matin, s'insérer dans
la foule (ce qui représente une épreuve pour certaines personnes), marcher
durant des kilomètres en supportant chaleur et fatigue, ou parfois les
intempéries ; y prier, chanter, et ne pas trop bavarder avec ses voisins.
Un effort spirituel !
La procession, pour continuer à jouer sur les mots,
exige de procéder. Quitter ses activités habituelles, se mettre en
marche, et s'engager dans une action processuelle. Ne dit-on pas d'ailleurs :
« J'ai fait la procession de X » ? Elle est un processus
aboutissant à nourrir la foi par la prière personnelle, mais surtout par
l'imploration commune qui caractérise ce type d'activité, et par l'effort
consenti. La procession contribue également à renforcer le sens de
l'appartenance ecclésiale, car on y marche ensemble, souvent même avec des
personnes que l'on ne connaissait pas, que l'on n'a pas choisies. Elle
constitue une marche processionnelle vers l'éternité !
À Abraham, il a été dit : « Pars de ton pays, de
ta famille et de la maison de ton père vers le pays que je te ferai voir »
(Gn 12, 1). Ce caractère nomade appartient à la condition chrétienne. Jésus
n'a-t-il pas lui aussi envoyé ses apôtres : « Allez, de toutes les nations
faites des disciples » (Mt 28, 19). La procession consiste en un
déplacement, une mise en route sur le Chemin qu'est le Christ lui-même (Jn 14,
6).
On se plaît à rappeler à ce propos le caractère
fondateur de l'initiation chrétienne, telle qu'elle s'accomplissait
anciennement lorsque les catéchumènes se rassemblaient durant la nuit de Pâques
dans un bâtiment spécifique dénommé baptistère, séparé de l'église, comme on
peut le voir encore aujourd'hui en certaines villes, telle Pise, à côté de la
tour penchée. Là, en présence de l'évêque, ils ôtaient leurs anciens vêtements,
signes de leur vie antérieure, étaient plongés nus dans les eaux baptismales,
en sortaient pour revêtir l'aube, le vêtement blanc des chrétiens, et
quittaient alors le baptistère pour « entrer dans l'Église », au sens
à la fois topographique et théologique. Ce rituel est fondateur de la vie
chrétienne qui est passage, marche indéfinie jusqu'au pas final que nous aurons
à accomplir à l'appel du Seigneur. N'entend-on pas ces accents dans l'Écriture :
Vous vous êtes approchés de la
montagne de Sion et de la ville du Dieu vivant, la Jérusalem céleste, et des
myriades d'anges en réunion de fête, et de l'assemblée des premiers-nés dont
les noms sont inscrits dans les cieux, et de Dieu, le juge de tous, et des
esprits des justes parvenus à l'accomplissement, et de Jésus, le médiateur
d'une alliance neuve, et du sang de l'aspersion qui parle mieux encore que
celui d'Abel (He 12, 22-24) […]
Car nous n'avons pas ici-bas de
demeure permanente, mais nous sommes à la recherche de la cité future (He 13,
14).
La procession est un symbole de la dimension
eschatologique de la vie chrétienne. Ce jour-là, on ne se contente pas de le
dire en chaire : on se rassemble pour se mettre en mouvement vers la Jérusalem
nouvelle !
L'exposé du Père Jean Évenou nous l'a rappelé : toutes
les processions sont nées après la paix de l'Église décrétée par l'empereur
Constantin (313), hormis le rassemblement des fidèles autour du corps de Cyprien
(258) pour le mener à sa tombe, si l'on peut assimiler ce cortège funèbre à une
procession. Les processions constituent, par définition, un déploiement, une
exposition, une proposition du mystère chrétien dans l'espace public, ou
semi-public comme à Lourdes. Le même conférencier nous a rappelé l'opposition
manifestée par les autorités anti-cléricales, depuis 1881, et Monsieur
Bertrand, en nous brossant magnifiquement l'évolution des processions dans la
ville de Marseille, nous a fait touché du doigt le même phénomène.
En 1955 déjà, l'abbé Martimort écrivait :
Voici un obstacle plus grave [que
les difficultés de la circulation dans les villes modernes] : c'est la présence
désormais régulière partout de non chrétiens au milieu des chrétiens dans la
vie de la cité, parce que la chrétienté est sans frontières ; le village
le plus retiré risque de devenir un microcosme où se côtoient les nationalités,
les races, les religions. Si même exceptionnellement tous les habitants d'un
lieu sont baptisés, il s'en faut qu'ils soient tous des priants. Que
devient alors l'unanimité requise pour la procession ? Car il s'agit d'une
procession eucharistique : or l'eucharistie ne peut être
présentée que devant des fidèles qui croient et qui prient, c'est la raison
pour laquelle l'antiquité avait établi la loi du secret des mystères. Bien sûr,
l'Église n'est plus aussi rigoureuse pour admettre, à l'intérieur des édifices,
à la célébration de la messe. Mais entrer dans un lieu de culte, c'est admettre
d'en suivre l'action, se mêler effectivement à l'assemblée, partager sa
vie : passer la porte est déjà un engagement. Au contraire celui qui, de
son balcon ou de la terrasse d'un café, regarde passer une procession, celui-là
n'est pris dans aucun engagement : sans le vouloir, il profane
l'eucharistie et fait souffrir ses frères qui croient. Cette difficulté existe,
je le répète, partout désormais, même dans les régions et les pays où les
pouvoirs publics favorisent l'exercice public du culte et lui prêtent leur
concours. Je l'ai douloureusement ressentie à Rome même, au moment où je
participais à une magnifique Fête-Dieu au milieu du peuple des faubourgs.
Quant à la solution qui consiste
à enfermer la procession dans les limites d'une propriété privée, ou a fortiori
dans l'intérieur de l'église, elle change complètement la nature de la
cérémonie et risque de lui faire perdre sa vraie signification. Au fond, c'est
peut-être le signe que cette procession ne correspond pas à une nécessité
liturgique intrinsèque, mais représente l'épanouissement d'une forme de
civilisation chrétienne, splendide mais hélas transitoire. Nos contemporains
sont plus sensibles à l'essentiel : la messe, la communion..
Ce texte date de plus de cinquante ans. À propos de
cette question, on décèle aujourd’hui un double mouvement. D’un côté on perçoit
une tendance à la folklorisation des processions, appréciées pour leur
caractère de fête populaire, mais où l’aspect religieux n’est plus primordial,
pour ne pas dire plus, et où les membres du clergé risquent d’apparaître comme
des pantins. De l’autre, on constate une auto-affirmation de la conscience
fière des communautés nouvelles, protestant contre l’abandon de ces pratiques
par d’autres chrétiens, et considérant les processions comme une authentique protestatio
fidei.
On se plaira à citer ici la fine observation du père
Michel Scouarnec, prêtre breton, à la fois liturgiste et bretonnant ; à
propos des pardons de sa région, il écrit :
Le mouvement de désaffection
religieuse se conjugue curieusement avec un mouvement de sympathie avec la
réalité des pardons. Il est difficile de prédire à quoi cette conjugaison peut
donner lieu à moyen ou long terme. Ce qu’on peut indiquer, c’est que les rites
religieux, quels que soient les avatars et les dérives qu’ils peuvent connaître
au fil des conjonctures, constituent des réserves de sens qui peuvent se
réveiller, comme des volcans éteints. La foi morte peut devenir foi vive. Les
pardons, quelles que soient leurs ambiguïtés, donnent une image positive de
l’Église et des chrétiens. Les randonneurs ou simples curieux d’une troménie,
d’un tro-Breiz, d’un pardon de chapelle, peuvent devenir des pardonneurs
parce qu’ils se découvrent pardonnés.
La
procession apparaît donc comme une belle réalisation de la religion populaire.
Elle figure le peuple de Dieu en marche ! Elle met en exergue plusieurs
dimensions positives de la vie chrétienne : le rassemblement, le mélange
fréquent des classes sociales, l'effort commun en vue d'arriver au but,
soutenus comme on l'est par les chants. Notons encore la solidarité et le
partage des vivres apportées par les uns et les autres, le témoignage de la
foi, bien sûr, et la forte dimension eschatologique que véhicule la procession.
La question qu’on ne peut éviter, en finale de
pareille réflexion, est celle des conditions de réception de ces dimensions
positives par la population de la localité où se déroule la procession. On peut
affirmer que, dans le climat social actuel, il faut certaienement éviter le
vedettariat et l’auto-affirmation hautaine de ses convictions. Car il faut
apprendre aujourd’hui à faire le deuil de la chrétienté, à tenir compte du
risque de profanation que peut comporter une procession, singulièrement une
procession du Saint Sacrement. À propos de ce dernier, on peut se demander s’il
est opportun, dans les conditions concrètes de telle procession, de l’exposer
tout au long du parcours ; ne serait-il pas préférable de marcher vers
Lui, accentuant ainsi le caractère eschatologique de la marche vers la
Jérusalem céleste ? Aujourd’hui où les fêtes profanes pullulent, cherchons
donc à favoriser le climat spécifique d’une procession religieuse, et
interrogeons-nous sur ses conditions de réceptivité par la population
environnante. Oui, souhaitons que la procession soit un déplacement spatial, en
vue d’une conversion cordiale.
On peut lire
cependant, classés ici par ordre chronologique : Les processions, La
Maison-Dieu, 43, 1955/4, avec notamment l'article de A.-G. Martimort dont
on parlera ci-dessous, voir note 5 ; J.
Évenou, « Processions, pèlerinages, religion populaire », dans
A.-G. Martimort, L'Église en
prière, t. III, Paris, Desclée, 1984, p. 259-281 ; et La Maison-Dieu,
170 (Liturgie et pèlerinage), 1987/2.
Règle,
ch. 19. On peut lire un développement sur cet adage et
son intérêt dans mon livre L'Intelligence de la liturgie, Paris, Cerf,
2005², p. 35-62.
Ce n'est pas le
cas de toutes les processions, mais de la plupart (P.DC).
A.-G. Martimort, « Les diverses formes de
procession dans la liturgie », La Maison-Dieu 43, 1955/3, p. 43-73,
ici p. 71-72.
M. Scouarnec, « Pardons et troménies
en Finistère », dans Célébrer, 285, déc. 1998, p. 8-12, ici 11-12.
Le dossier de ce numéro est consacré aux dévotions populaires.